Les chroniques d'Olivier - Mardi 30 janvier 2018
DENIS BOULARD : MA DÉCISION EST MÛREMENT RÉFLÉCHIE (arbitre National Elite)
La nuit, le froid et l’humidité sont déjà tombés sur Paris et sa banlieue quand je retrouve Denis Boulard dans son bureau : l’homme termine pendant quelques instants encore de préparer un concours qu’il organisera dans les prochains jours sur les belles carrières qu’il supervise depuis un peu moins d’un an maintenant. L’un de ceux qui incarnent probablement le plus et le mieux l’arbitrage du Horse-Ball en France revient sur le début de sa carrière d’arbitre : "Je m’y suis mis en 1995 par punition après avoir après avoir couru après un arbitre avec un bâton ! JP.Depons, Y.Verrier et P.Thiebault m’avaient alors mis à pied pendant six mois avec obligation de me mettre à l’arbitrage...". Denis me glisse alors qu’ayant souffert de beaucoup de discrimination comme joueur car il s’engageait trop fortement, cette sanction lui offrait alors l’opportunité de changer les choses et le motivait beaucoup et continue : "A l’époque, j’étais à la fois joueur et arbitre : comme personne ne me l’a jamais reproché, je ne me suis jamais posé la question de savoir si c’était bien ou pas. J’ai ensuite été considéré par certains comme un des meilleurs arbitres de notre génération, une génération avec des personnes comme Eric Guy, Jean-Marc Saur, Gildas Lefort… Nous avons lancé vers 2012, 2013 l’association des arbitres ANdAdHB dont je suis président et qui, à force de travail, est devenue un élément incontournable de notre sport. Pour preuve, nous participons à environ 90% des compétitions organisées en France (il manque principalement le Grand Tournoi mais des discussions sont en cours avec la FFE)". Une association qui s’occupe notamment de la gestion, la formation et l’accompagnement des jeunes arbitres qui commencent maintenant à officier à haut niveau.
Denis Boulard s’arrête alors un instant et je devine comme une émotion qui semble monter en lui. Il me confie alors : "Ma décision est mûrement réfléchie, j'ai pris la décision d’arrêter l'arbitrage au niveau national après Jardy 2018, je resterai président de l'association et j’essaierai de mener d'autres missions de formation au niveau national et régional. Je continuerai à arbitrer en région et à Lamotte car les jeunes sont plus faciles à gérer, certains parents moins parfois… Eventuellement, continuer à arbitrer au niveau international m’intéresserait si on avait jamais besoin de moi".
Je ressens évidemment le besoin de comprendre ce qui pousse Denis à tirer sa révérence au niveau national et l’homme tranche immédiatement : "Je ne le fais pas de gaieté de cœur, le dire est facile, le faire est difficile ! Cela me peine d’arrêter ce que j’ai fait avec passion pendant toutes ces années. Cela a d’abord été une solution pour pallier à un manque que je constatais comme joueur, j’ai voulu changer les choses et nous l’avons fait. L’arbitrage est aujourd’hui plus accessible. Je pense avoir fait le tour de ce que je peux apporter et sincèrement, je préfère arrêter avant que quelqu’un me le demande. Et puis, mon parcours professionnel actuel rend compliqué ma mise à disposition pour l’arbitrage".
Denis s’arrête quelques secondes et enchaîne : "J’avais déjà pris cette décision, elle n’a rien à voir avec ce qui s’est passé au Mans ou après mais j’avoue qu’elle a tout de même été renforcée par le constat amer de ce que j’ai vu et entendu lors de ce week-end. Le Horse-Ball actuel ne va pas vers le beau : nous avons perdu des qualités techniques chez les joueurs, les qualités de dressage ont régressé. Et puis, certains anciens joueurs que nous avons tous adorés comme joueurs quand ils brillaient en France et en Equipe de France ont des attitudes qu’on ne peut pas tolérer maintenant qu’ils sont devenus coaches. Ce Horse-Ball ne répond plus trop à l’image que je me faisais et que je veux garder de notre sport. Je pense que nous allons vers une ère particulière et nous, les anciens arbitres, n’avons peut-être pas la clé pour résoudre ces problèmes-là. Je n’ai pas envie de devenir un personnage désagréable vis-à-vis de gens que j’ai appréciés comme joueur, que j’ai vu grandir. Je veux continuer à leur faire la bise, à aimer les retrouver, à aimer leur parler pendant les week-ends. Il faut savoir arrêter au bon moment".
A travers ses propos, je devine autant de tristesse que d’incompréhension quant à l’attitude de certains coaches et Denis le confirme : "Je n’ai pas la solution pour expliquer comment ces anciens joueurs sont devenus aussi difficiles à gérer maintenant sur le bord de touche. Aurait-il fallu les intégrer plus dans l’arbitrage quand ils étaient encore à cheval ? Leur a-t-on trop laissé la main libre comme joueurs ? Maintenant, on ne doit pas avoir cette retenue vis-à-vis de ces joueurs devenus coaches et on doit utiliser les sanctions à notre disposition en n’hésitant pas à leur mettre des cartons !".
L’homme, après l’émotion liée à l’annonce de son arrêt à venir, redevient plus incisif : "Il faut que nous ayons un quatrième arbitre qui se mette en retrait de la pression du jeu et soit donc plus à même de superviser au calme. Actuellement, certains coaches, certains soigneurs et certains joueurs mettent une telle pression sur les arbitres de terrain que le besoin d’avoir une personne détachée du terrain est devenu incontournable. Revenons au Mans et le match Bordeaux vs Chambly : c’était une rencontre difficile et je félicite les arbitres car ils ont subi une pression monstrueuse. Il leur aurait fallu en soutien quelqu’un capable de prendre des décisions difficiles et je pense que mon rôle d’ancien avec la notoriété, le respect et la maturité que j’ai acquis, est de pouvoir leur apporter ce soutien-là. Il faut un quatrième arbitre capable de sanctionner des gens qui vocifèrent au bord du terrain, d’intervenir sur des prises de décision graves, sur un gros litige avec le calme et le recul qu’il aura naturellement pris par sa position. Il faut mettre un peu d’ordre dans la maison !".
Ayant entendu les critiques et une forme de ressentiment contre certains coaches et cavaliers, j’aimerais cependant comprendre si les torts ne seraient pas partagés et demande à Denis s’il ne pense pas que l’arbitrage à trois a pu conduire à la dégradation qu’il déplore : "J’ai été de ceux qui ont mis en place et fait décider l’arbitrage à trois, d’abord en Ile-de-France puis au niveau national avec l’accord de Julien Thiessard. Je vais être clair sur ce sujet : en mettant en place ce nouveau système, nous savons que nous avons résolu un vrai problème mais cela ne veut pas dire qu’il n’en reste pas ou qu’il n’en a pas créé d’autres que nous allons traiter. Le problème que ce système a résolu, c’est celui des chevaux d’arbitre. Je peux te dire que j’ai passé 50% de mon temps d’arbitre à débourrer des chevaux qui n’étaient pas faits pour ce rôle et pour supporter la pression d’un match. J’ai monté plus de chevaux difficiles que de chevaux faits pour le Horse-Ball. Avec ce nouveau système, nous avons aussi cherché à changer pour réduire la pression qui pesait avant sur une seule personne, à savoir l’arbitre à cheval : je me souviens encore très bien d’une finale où j’ai donné le mauvais coup de sifflet ; j’ai fait une erreur et l’équipe qui devait être championne de France a perdu le titre. Cette responsabilité sur un seul homme générait une vraie fatigue nerveuse et physique : on sortait vidés des matches à grands enjeux. Je suis convaincu, avec l’expérience, qu’un seul arbitre à cheval ne pouvait pas dire que son activité, c’était de la rigolade...".
Denis enchaine et, avec lucidité, reconnait : "Je suis convaincu qu’il fallait changer mais qu’il y a effectivement encore des progrès à faire et nous y travaillons. Il faut trouver des trinômes performants entre eux, des positionnements différents pour les arbitres de touche car je sais qu’on a aussi créé des problèmes nouveaux. La prise de décision à trois peut être plus compliquée, j’ai d’ailleurs fait remarquer aux arbitres au Mans qu’ils n’avaient pas toujours besoin de se concerter quand ils sont certains de leur décision afin de ne pas ralentir autant le jeu. Je sais aussi qu’on critique ce système d’arbitrage à trois parce qu’il y a des zones dites de non-droit sous le but que l’arbitre a pied ne voit pas : probable mais je peux aussi te dire qu’il y a eu de nombreuses fois dans toute ma carrière où j’ai sifflé des P1 ou des P2 à cheval alors que je ne savais pas si j’avais complètement raison. C’est arrivé plus d’une fois… Je note, et je sais que certains le critiquent, qu’avec le système à trois, nous sifflons plus souvent mais si nous le faisons, c’est parce que nous voyons depuis le sol des choses que nous ne remarquions pas avant mais aussi parce que certains cavaliers jouent n’importe comment actuellement : cela m’a vraiment sauté aux yeux au Mans car je n’avais pas arbitré à ce niveau-là depuis Jardy. J’ai été choqué du jeu proposé par certaines équipes ! Ceci étant dit, cela ne doit pas nous empêcher de nous poser la question de l’intensité de la sanction que nous donnons : la graduation des fautes n’a pas évolué avec ce nouveau système et doit évoluer car nous sifflons probablement trop de P2 et de P1".
Denis semble réfléchir quelques instants avant de reprendre : "Et, j’y reviens, nous avons aussi créé avec ce nouveau système d’arbitrage à trois cette proximité entre les coaches, soigneurs et l’arbitre de chaise qui est devenu le juge principal. Avec toute la pression qui peut en découler…". Le regard de Denis se fait soudainement plus sombre et plus ferme : "Mais cette pression, c’est à nous de la gérer et nous ne le faisons pas trop aujourd’hui. Mais je préviens que certaines choses ne sont pas acceptables : je serai Président de Jury à Saint-Lô et je vais prendre suffisamment de recul pour sanctionner tout débordement de coaching au bord du terrain. Car un coach qui n’est plus à sa place tire vers le bas son équipe et le jeu…".
A travers notre discussion, je devine alors face à moi un homme qui a des convictions fortes mais s’interroge aussi et se remet en cause. Je l’amène sur ce thème et Denis me confie : "Il ne faut pas croire, il y a énormément de remises en question de notre part en sortant d’un match : nous parlons beaucoup de nos erreurs car nous en faisons. Nous ne sortons jamais d’un match en étant pleinement contents et satisfaits mais nous avons toujours l’impression d’avoir fait le maximum de que nous pouvions faire. Evidemment, nous aimerions bien avoir des outils comme la vidéo mais aujourd’hui, ce n’est pas si facile. S’il est compliqué en arbitrant sept matches dans une journée d’avoir ensuite le temps de débriefer longuement, nous finissons toujours la soirée par un moment d’échange. Enfin, à l’issue de chaque week-end de championnat, nous diffusons un compte-rendu des deux journées de rencontres pour faire progresser tout le groupe et particulièrement les plus jeunes arbitres comme Marianne Le Corre, Jean-Baptiste Wokan, Robin Guyon, pour ne citer qu’eux… Mais rien ne remplace l’expérience et il faut laisser du temps au temps pour que ces jeunes arbitres progressent et murissent : je réalise vraiment que ceux qu’on met en avant aujourd’hui évoluent et il est positif d’arriver à intégrer aussi des joueurs comme Loïc Segear, par exemple, dans la démarche. Je reviens sur l’expérience, rien ne la remplace et certains jeunes arbitres doivent apprendre à se mettre plus dans leur rôle. J’ai toujours considéré que, quand on met le costume d’arbitre, on prend un rôle différent de ce qu’on peut être dans la vie par ailleurs. Quand j’arbitre, je sais que je ne rigole plus alors qu’en dehors des terrains, j’aime rire et plaisanter. Un arbitre est aussi comme un chef d’orchestre : si le match se passe bien, c’est que l’arbitre est bon. J’ai toujours arbitré comme ce chef d’orchestre. Au début du match, je laisse jouer et si je le sens nécessaire, je reprends la main pour éviter que le match ne dérive mais si tout se passe comme je le souhaite, je laisse la partition se dérouler…".
Mais peut-on vraiment dire que tous les arbitres de haut niveau ont aujourd’hui vraiment les capacités pour tenir ce rôle ? A cette question polémique, Denis Boulard répond de manière claire : "Probablement que certains n’ont pas le niveau requis et, personnellement, je préfère arrêter avant de ne plus avoir le niveau. Mais il faut aussi savoir qu’on ne peut pas retirer son titre à un arbitre national Elite : la Fédération ne nous autorise pas et ne nous donne pas les moyens de déclasser un arbitre national Elite. Mais, par contre, j’ai la conviction que les arbitres nationaux Elite que nous avons récemment intégrés ont été de bons choix : nous n’avons pas forcément fait d’erreur…".
Tout au long de notre échange, j’ai eu l’impression qu’une page de notre Horse-Ball est en train de se tourner : face à moi, je vois un ancien joueur, un arbitre mais surtout un homme avec toute son expérience, ses colères, ses convictions, ses doutes, en un mot, sa passion. Denis termine l’entretien en me confiant une dernière fois. "L’esprit Horse-Ball avec de beaux gestes et de belles cavaleries, on le voit moins aujourd’hui : je crois que j’ai fait le tour mais je pense que je peux peut-être encore faire quelque chose pour aider les arbitres qui arrivent maintenant. Je suis et resterai un fervent défenseur du respect que les gens doivent avoir pour les arbitres et je continuerai, nous continuerons à agir différemment…".
Images : Facebook - Denis Boulard
Olivier Leschiera a découvert le horse ball grâce à ses deux filles qui le pratiquent à Montéclin (Ile de France). Grand amateur de sport en général mais non-cavalier, il s'est épris de cette discipline et a à coeur de partager sa passion, soit en commentant régulièrement des matches (il est l'un des speakers sur l'évènement "Jardy - Horse Ball"), soit en écrivant, notamment sur la page Facebook de la HB little family qu'il a créée en ce sens. |
Publié par Ausecours le 11-02-2018 09:49
Mal de tete apres tout ces commentaires ...
Le horse balleur n'a jamais ete un exemple de vivacite intellectuelle mais je crois que c'est de pire en pire.
Vous voulez tous une evolution de votre sport, mais vous etes memes pas capable dans faire une bonne pub avec tout le ramassis de betises qu'on vois tous les week-ends sur ce site.
Heuuu : Qu'est ce que ca peu bien te faire que ce soit la 6eme fois que Denis dise qu'il va arreter ? D'autant plus que tu dois etre le genre de personne a aller le voir le soir avec ta biere, pour refaire le monde autour de son arbitrage de la journee, surement accompagne d'une petite tape sur l'epaule apres la discussion.
J'en vois pas beaucoup sur les wkds qui viennent lui dire qu'il a siffle n'importe quoi ...
Commencez par redevenir humble, c'est une passion, un loisir, donc SIL VOUS PLAIT, arretez de faire les cadors dans vos pantalons blanc comme si vous prepariez pour les JO et surtout vos coms puerils.
Le niveau a cheval n'a effectivement jamais vraiment ete une priorite et quel dommage. Est ce un drame de vouloir voir du vrai sport, avec des cavalier(e)s qui savent au moins trotter enleve sur le bon diagonale ?
Les tribunes sont devenues puantes pour les gens qui ne pratiquent pas votre discipline. On en a marre de toujours entendre les memes l'ouvrir alors qu'ils ne bougent pas. Ca reste assis tranquillement avec sa pinte dans les tribunes mais faut quand meme avoir un avis sur tout !
Du coup, pour vous, c'est quoi le partage ?!
Dommage que cette discipline perde de son eclat et de sa valeur a cause de mauvaises personnes, les vieux arbitres/joueurs ont juste fait en sorte que ce sport soit plus mis en avant parce que le HB merite d'etre connu.
Allez, la suite au prochain episode. Lequel des arbitres va prendre le plus a la suite de Saint Lo histoire de tirer une fois de plus votre esprit sportif vers le haut ?! ;)
Publié par Loics le 01-02-2018 21:57
@precision : pour te repondre sur la question de la faute offensive/defensive lors d'un contact, c'est pas facile a l'ecrit mais voici, perso, les questions que je me posent au moment du contact : Est ce que le defenseur est perpendiculaire au boudin de fond de terrain, en direction de son but, a plus ou moins 45 degres. Si oui, a t'il recule ou s'est t'il deplace pour boucher un espace libre a la base pour provoquer le contact sans laisser le temps a l'attaquant de changer sa trajectoire. Si lors du contact, le defenseur etait au dela des 45 degres par rapport a la longueur, avait-t-il la meme direction que l'attaquant au moment du contact (donc plus de sens du jeu, mais trajectoire du porteur de balle) a plus ou moins 45 degres. Le contact etait-il epaule contre epaule (on parle la du cheval) avec une legere tolerance par rapport a la notion stricte d'epaule contre epaule. Autre question qui aide parfois a prendre une decision : l'attaquant avait-il la place de passer par la au moment de la prise de trajectoire.
En fonction des reponses a ces differentes questions, qu'on se pose je dirais inconsciemment en un temps ultra court, auxquelles on a les reponses (nos reponses, par rapport a notre point de vue) assez vite grace a l'accumulation des matchs arbitres/observes/joues (l'experience du hb en general quoi) et bien on prend notre decision. Voila, bon je ne sais pas si je suis hyper clair mais c'est une tentative de reponse a cet epineux sujet. J'ai d'ailleurs, dans ce resume, surement oublie quelques notions (notamment par exemple celle de la maitrise de l'equide en amont du contact, pour l'attaquant comme pour le defenseur).
Publié par precision le 01-02-2018 16:32
les equipes concerne ont clairement ete mises en avant avec @evolution, avec tout le respect que merite cet homme tant comme personne que comme joueur de horse ball, essayez d'arreter un Robin Cool lance plein gaz au beau milieu d'une defense compact, sans faire realiser un minimum d'impact physique, il est impossible de pouvoir empecher un tel joueur de marquer.. en tous cas je n'ai pas encore vue une equipe y arriver..
@LoicS, tres juste remarque sur la question des travers defensif et du placement des joueurs et une question que je me pose encore et toujours, l'axe de defense est de 45d maximum cette, mais par rapport au sens du terrain ou par rapport au joueur, parce que quelque soit la reponse ce n'ai jamais siffle de la meme maniere..
@stupide. ah oui ? bien avant l'arbitrage a pied ? cite moi des annees/equipes ca m'interesse...
Publié par evolution le 01-02-2018 15:21
c est sur ou le jour ou anger et son celebre jeu en finesse sera sur le podium on pourra commencer a reflechir et se demander ou est passe l aspect fluide et aerien du horse ball qui nous ont fait viber pendant ces belles annees.
je parle d anger mais MASH qui est bien place au classsement ne participe pas a hausser l interet visuel du jeu
Publié par bourin le 01-02-2018 10:48
benouimais, je suis d'accord avec toi sur un point. Sans parler de reel passage en force, on voit de plus en plus de joueurs rentrer en percussion dans les defenses pour se rapprocher au plus pret du but. Soit ca marche et ca fini par un but, soit ca ne marche pas et le joueur a de grandes chances d'obtenir une P2, voir une P1, car s'est presque indefendable sans faire faute. Du coup ca ne sert a rien de se prendre la tete a reflechir collectivement pour bouger une defense et creer des espaces, et on se retrouve avec un horse-ball de plus en plus moche. Il est loin le temps des Gif Chambly Bordeaux Arles au jeu tactic, collectif, aere et fluide... Le jeu devient de plus en plus individualiste, puisque ca marche. On en vient meme aujourd'hui a s'extasier quand plus de deux passes sont faites dans les 20 derniers metres... C'est peut etre la une limite de notre sport, et je n'ai pas de solution qui me vient a l'esprit
Publié par Loics le 31-01-2018 20:15
Benouimais, je suis arbitre et joueur j'ai donc les 2 points de vue. Des passages en force que tu decris j'en vois pas tant que ca. Il y en a bien evidement il y a de tout. Mais dire que les fautes de prise de bras ou autres sont faites a cause des attaquants je ne partage pas cet avis. Perso, en pro elite, des que je depasse le milieu de terrain je me fais arracher les bras, je prends des charges dans le dos... Et pourtant je suis loin d'avoir un jeu engage offensivement, bien au contraire (pas assez engage). Voila mon avis sur ce que tu avances.
Par contre, on observe beaucoup de travers defensifs siffles a l'envers (moi le 1er) car le defenseur reste droit mais il vient anticiper la trajectoire de l'attaquant en se placant sur sa route au dernier moment tout en restant dans l'axe. C'est tres dur a voir et a analyser dans le feu de l'action.
Sportivement
Publié par stupide le 31-01-2018 13:53
benouimais : raisonnement stupide ! Le jeu propose est moche, c'est vrai. Mais il l'etait bien avant l'arbitrage a pied. Les joueurs ont une tendance a tjs trouver des justifications autre part que chez eux. Avant tout le monde etaient revolte que les arbitres ne sifflent pas des fautes existantes. Aujourd'hui les gens sont agaces qu'ils sifflent les fautes qu'ils voient. Bien entendu il y a des erreur, mais soyons honnete sur les 100% de coups de sifflets, il y en a au moins 90% (et je dirais meme 95%) qui sont totalement logiques. Il faut juste faire moins de fautes.
Que les arbitres continuent de se bouger pour evoluer et etre meilleurs
Que le reglement suivent l'evolution du hb actuel
que les joueurs et les equipes travail plus et mieux et arretent de s'en prendre aux autres afin de se sentir mieux
Que les equipes fassent moins de fautes pour que ca siffler moins et que cela soit mieux pour tout le monde.
Publié par benouimais le 31-01-2018 13:18
Quand un joueur rentre dans un tas de defense la tete la premiere et se fait logiquement decouper, il obtient automatiquement une P1 donc un but, voila pourquoi le sport vas vers le 'moche'. L'arbitrage favorise ce jeux les amis, allez sur le terrain pour jouer vous en rendrez compte..
a Cheval, les arbitres arrivait a mieux prendre conscience de qui etait vraiment le fautif, au de la des arbitres, comment peut on mettre un systeme ou ils sont plus bas meme que le niveau des joueurs sur la hauteur ? Il est la le vrai souci..
Publié par Histoire le 31-01-2018 00:13
Serieusement, faut arreter de se raconter des histoires. Malheureusement le niveau d'equitation n'a jamais ete un critere dans notre sport. Meme en equipe de france on prend depuis des annees certains joueurs qui montent comme des savates mais comme ils jouent bien tout le monde s'en fou...
En tout cas entierement d'accord avec Denis Boulard sur la regression que connait notre sport en haut niveau, ca va pas vers le beau...
Publié par Cscscs le 30-01-2018 20:24
Le galop 7, d'accord Mais Quand on voit que n'importe quel bpjeps peut Le valider...
Sans compter le niveau actuel du bpjeps
Bref c'est un autre pb Mais Le galop 7 devrait etre exige c'est certain...
Malheureusement ou heureusement le talent et La vision du jeu suffisent a certains...
Publié par Heuuuuu le 30-01-2018 19:46
Excusez moi mais ca fait combien de fois que Boulard nous fait le coup d arreter ??? Et en plus 6 mois avant d arreter .. je vois pas bien le truc la !!!
Vous inquietez pas il sera encore la pour siffler n importe quoi !
Publié par Doudou le 30-01-2018 15:12
A nimportequoi : en effet, il faut redescendre sur terre...
A dresseurfou : c'est bien la le probleme... au lieu d'interdire les bonnets, il vaudrait mieux interdire les eperons de plus de 2cm et les renes allemandes sur les aires de detente, obliger chaque joueur d'etre titulaire du galop 7 par exemple
Publié par dresseurfou le 30-01-2018 14:27
Monter sur le plat.?.?.. les reines allemande , c'est pareil ...
Publié par nimportequoi le 30-01-2018 12:27
Ho oui bonne idee... et on pourrais aussi avoir des anneaux lumineux pour valider les buts et des puces integrees dans les ballons pour des analyses tactiques... et aussi jouer a Bercy ou Stade Velodrome. Non mais on devrait surtout commencer par essayer de redescendre sur terre.
Publié par Doudou le 30-01-2018 12:11
Tout a fait d'accord avec Denis concernant l'evolution plutot dans le mauvais sens de la discipline apres avoir vu TOUS les matchs de PRO et PRO ELITE au Mans... Tres peu de cavaliers ont un niveau equestre compatible avec le haut niveau, hormis quelques exceptions (Lille, Bordeaux, et quelques joueurs dans quelques equipes). Les beaux gestes se font rares, on voit plus de buts a une main que de passes dans le dos ou de tirs a 10m !! Dommage, les Le Gall, Leveque, Thiessard, Mos, Motard, Depons avaient donne la voie et les cles... Desormeaux aussi dans son court passage en encadrement de l'EDF. On ne vise pas assez l'excellence, mais plutot la victoire a tout prix. Et ca personne ne prend conscience que des bases equestres solides sont importantes. Il serait interessant de faire un sondage sur combien de joueur de haut niveau prennent des cours de dressage voire meme de Plat tout simplement pour corriger la position etc... (les bases) ? Tres peu je pense
Publié par idee le 30-01-2018 08:44
je suppose que vous y avais deja pense mais n'est ce pas possible une collaboration entre ANdAdHB et LIVEHORSEBALL pour l'arbitrage video ?
Nous avons deja une camera voir deux avec LIVEHB au bord des terrains (deux angles possibles) et visiblement un quatrieme arbitres devrait faire son apparition.
Pourquoi pas combine les deux ?! Le quatrieme arbitres derriere l'ecran avec une mains mise sur la video pour pouvoir regarder a volonte l'action souhaite au moment ou les trois arbitres de champs le demandent enfin je vous apprends pas le principe.. ! Le quatrieme arbitre serait donc dans une position moins stressante et avec plusieurs angles de vues.
Effectivement, peut etre que LIVEHB n'est pas equipe d'un logiciel permettant ce genre de chose et il doit certainement chiffrer un peu mais c'est justement la que la combinaison entre les deux serait interessante avec un soutien financier de l'ANdAdHB (si c'est possible) en plus des abonnements LIVEHB pour du materiels supplementaires par exemple.
Ce n'est qu'une idee, je ne sais pas si c'est realisable financierement mais l'idee me semble possible techniquement !
A mediter..
En tout cas belle article et merci Denis pour tes reponses !
KISSLOVEFLEX d'un raleur du NPDC :p