Les chroniques d'Olivier - Vendredi 25 mars 2016
REGROUPEMENT DES EQUIPES DE FRANCE A LAMOTTE-BEUVRON
3ème EPISODE - LES JOUEURS & JOUEUSES PRO ELITE & LADIES
Pour ce troisième et dernier épisode, Cécile Guerpillon, Lisa Bourdon, Nicolas Thiessard, Florian Moschkowitz, Benjamin Depons, Tom Dupau et Luc Laguerre se sont prêtés au jeu de la Grande Interview. L’occasion de revenir sur ce week-end en bleu...
. Olivier Leschiera : Bonjour à toutes et tous. Quel a été votre programme durant ce stage des équipes de France ?
. Nicolas Thiessard : nous nous sommes retrouvés dans une ambiance décontractée à "huis clos" pour faire le point sur nos lacunes techniques durant l’entraînement du samedi puis prendre nos marques collectivement en commençant à mettre en place les différentes phases de jeu (touche, défense, attaque) et en faisant de l’opposition.
. Benjamin Depons : Les oppositions du dimanche entre 3 équipes de 4 étaient vraiment intéressantes car en peu de temps, il faut savoir s'adapter avec des joueurs avec lesquels nous n’avons pas forcément d'automatisme. Mais le niveau des joueurs nous pousse à être performants ou tout au moins actifs sur le terrain.
. Florian Moschkowitz : Effectivement, cela nous permet de nous remettre tous dans le bain et de reprendre nos marques collectivement.
. Lisa Bourdon : Sur ce stage côté Ladies, nous avons surtout essayé de dérouler un nouveau système offensif et comme pour vous les garçons, nous avons fait de l'opposition afin de créer un bon collectif. C'est toujours enrichissant de pouvoir découvrir des nouvelles facettes de jeu apportées par des intervenants que nous n’avons pas l'habitude de côtoyer.
. Tom Dupau : Je te rejoins Lisa. Je pense que se retrouver dans cet environnement est bon : on apprend énormément des plus expérimentés et l'ambiance entre les gars est géniale, ce qui entraîne forcément de bons moments et donc de bons souvenirs.
. Benjamin Depons : Je partage votre vision : d'une manière générale, c'est vraiment enrichissant de pouvoir faire des entraînements avec des joueurs différents. Aussi bien à cheval qu'à pied, nous échangeons beaucoup et il est très instructif de pouvoir prendre tous les conseils. Aussi bien sur les sujets d'équitation que de Horse-Ball sur la technique individuelle et collective.
. Olivier Leschiera : Lisa, Tom, Benjamin, vous qui n’avez pas fait partie de la campagne 2015 victorieuse aux Championnats d’Europe, en vous écoutant, j’ai l’impression que tout semble s’être bien passé…
. Benjamin Depons : C'est un vrai plaisir de se retrouver dans un stage avec les meilleurs joueurs de Horse-Ball. C'est très valorisant de se retrouver dans une liste de présélectionnés pour l'équipe de France. Toute l'année, nous nous engageons beaucoup avec nos équipes pour pratiquer et progresser au Horse-Ball, aussi bien sur le plan temporel que financier.
. Tom Dupau : Pour ma part c'est la première fois que j'ai l'occasion de jouer avec les grands noms du Horse-Ball. Ce que je retiens, c'est que les voir jouer est impressionnant mais que jouer avec eux l'est encore plus ! On se rend vraiment compte de leur vision du jeu et de leur rapidité.
. Lisa Bourdon : Etant pour ma part l'une des deux nouvelles de ce groupe, l'intégration a été plus que positive : l'ambiance entre toutes les filles est très bonne!
. Cécile Guerpillon : Tu as raison, Lisa, c'est toujours très sympa de se retrouver. On se connait toutes plus ou moins et on apprend à se connaitre davantage. Il y a une très bonne ambiance, de bonnes rigolades, que ce soit lors des entraînements et en dehors.
. Florian Moschkowitz : Je pense que la découverte avec les nouveaux appelés fut très enrichissante : ils ont parfaitement intégré le groupe et on a pu échanger et travailler dans de très bonnes conditions.
. Nicolas Thiessard : Je partage ! J’ai encore pris beaucoup de plaisir à joueur et vivre avec tous les joueurs, je ne m’en lasse pas. Cette année, il y avait de nouveaux joueurs comme Tom mais aussi Marcelin (ndlr : Rambaud) et Joel (ndlr : Gambino) : ils se sont tous très bien adaptés au rythme de vie et au niveau de jeu !
. Olivier Leschiera : Et toi, Luc, comme membre du staff, tu partages ces constats positifs des joueurs ?
. Luc Laguerre : Tous les participants étaient attentifs et réceptifs. Les oppositions en triangulaire du dimanche matin ont été très révélatrices du travail accompli et à accomplir. Et ce, pour toutes les catégories. Seul bémol, la qualité des sols proposés indignes du parc fédéral.
. Nicolas Thiessard : Malgré ce bémol que je partage sur l’état des sols d’évolution, le fait de faire ce stage à Lamotte Beuvron est intéressant car les infrastructures permettent d’être dans de bonnes conditions logistiques : tout est sur place, hébergement chevaux et joueurs, restauration, etc... Ensuite, je reviens sur le travail qu’il nous reste à accomplir. Nous le savons très bien au vu du niveau des autres équipes internationales ces dernières années : nous devons redoubler de travail et réussir à véritablement former une équipe avec ses automatismes comme une équipe de club ! C’est la chose que Luc nous fait travailler. A nous individuellement "à la maison" de prendre note des différents points à améliorer, que ce soit concernant notre cheval ou encore en technique individuelle. C’est pourquoi, pour moi, ce week-end de stage pour l’équipe de France en vue des prochaines échéances a été une réussite. Je pense que le programme des équipes de France mis en place en vue de la Coupe du Monde est bien adapté et surtout impératif pour se donner les moyens de nos ambitions.
. Olivier Leschiera : Puisque Nicolas vient de parler d’ambitions, j’imagine qu’être retenu dans les équipes de France qui iront à Ponte de Lima est dans la tête de toutes et tous, non ?
. Cécile Guerpillon : Bien évidemment, ce stage nous fait penser aux Championnats du Monde de cet été et on rêve toutes d'y participer : cela ne peut qu'être qu'un moment magique et inoubliable ! Mais nous ne sommes qu'à la moitié de la saison et pour le moment le plus important est de la finir sans blessures côté chevaux et cavaliers (mais nous heureusement, nous sommes hyper solides dans notre équipe !). Et finir au meilleur classement possible car le championnat est très serré et il ne reste plus que 3 week-ends.
. Tom Dupau : Oui forcément, l’événement est dans un coin de la tête. J'ai participé à un Championnat d'Europe en cadets et c’était une expérience extraordinaire. Alors forcément, comme Cécile, participer à une coupe du monde, cela fait rêver et cela donne envie de donner le meilleur de soi- même pour mettre toutes les chances de son côté pour y participer. C’est aussi pourquoi, pour l'instant pour moi, ce qui reste le plus important, c'est la fin de saison. Il reste encore six matchs qui seront tous aussi importants les uns que les autres.
. Lisa Bourdon : A ce stade de la saison, on pense avant tout à la fin du championnat féminin. L'objectif premier est de finir sur la première marche du podium et pour cela, il faut ne se focaliser que sur ce but. Ensuite, pour les Championnats du Monde, on ne va pas trop vite s'y projeter : on verra cela à l'annonce de la sélection ! Chaque chose en son temps.
. Benjamin Depons : Je pense que bien entendu, les 12 joueurs présents sur ce stage aimeraient beaucoup participer à cette compétition mais comme vous toutes et tous, je pense que ce n'est pas l'objectif numéro un d'une saison pour un joueur de Horse-Ball. Une sélection pour cette compétition est une satisfaction supplémentaire pour tout joueur et sera toujours un honneur. La saison est cependant loin d'être finie : le sélectionneur et l'entraîneur ont le temps pour faire leurs choix. Honnêtement, tous les joueurs présents méritent leur place, il y aura des choix tactiques qui seront faits, nous verrons bien... Il est clair que porter le maillot bleu, jouer pour son pays dans l'arène qui se prépare à Ponte de Lima nous fait tous rêver !
. Lisa Bourdon : Cela fait d’autant plus rêver les filles que ce sera la première édition dans la catégorie féminine ! Ce serait une chance d'apporter au Horse-Ball féminin français un titre qu'il ne possède pas encore.
. Olivier Leschiera : Vous avez toutes et tous souligné la bonne ambiance qui a régné sur Lamotte et cité le mot "rêve" en évoquant la Coupe du Monde. J’aimerais vous dire qu’au bord des terrains, j’ai vraiment ressenti que tous les stagiaires, des Under 16 jusqu’à l’Elite que vous incarnez, vivaient et ressentaient cela… Une expérience individuelle et collective forte.
. Luc Laguerre : Puisque tu parles des Under 16, je voudrais revenir sur un point. Ce n’a pas été gênant pour moi qu'il y ait 55 cadets car nous étions 4 intervenants et les gars de l'équipe de France nous ont aidés le samedi. L'idée n'était pas d'être élitiste pour les cadets mais plutôt de profiter d'une large revue d'effectif pour faire passer des messages. La bonne surprise, c'est qu'il n'y avait pas vraiment de candidats complètements perdus. Le petit regret, c'est qu'on aimerait que le niveau équestre soit plus élevé.
. Nicolas Thiessard : Regrouper toutes les catégories en même temps a permis à mon sens de créer une émulation autour des équipes de France et donner de la vie avec un objectif commun. Il y a eu une très bonne ambiance globale !
. Florian Moschkowitz : Ce fut un vrai plaisir de pouvoir être sur le même site avec les autres catégories, de pouvoir échanger, participer aux entrainements et essayer ainsi de transmettre les valeurs que notre sport nous a permis d’acquérir à travers les années de compétition. Pour ma part, j’ai été agréablement surpris de la qualité d’équitation vu chez certains cadets. Au final, la chose que je retiens, c’est cette impression que je ressens depuis quelques temps dans notre sport et en sélection ; petit à petit, le développement proposé nous amène à une évidence : il n’y a plus DES équipes de France mais UN groupe France. J’ai la chance à travers mon club (ndlr : Chambly), qui compte beaucoup d’équipes et mise sur la formation, de ressentir cette force de groupe et de partager au quotidien mon expérience. Aujourd’hui je pense que les sélections se rapprochent : je n’ai vu dans ce stage que du positif.
Olivier Leschiera a découvert le horse ball grâce à ses deux filles qui le pratiquent à Montéclin (Ile de France). Grand amateur de sport en général mais non-cavalier, il s'est épris de cette discipline et a à coeur de partager sa passion, soit en commentant régulièrement des matches (il est l'un des speakers sur l'évènement "Jardy - Horse Ball"), soit en écrivant, notamment sur la page Facebook de la HB little family qu'il a créée en ce sens. |
Publié par Sylvain le 25-03-2016 10:36
Merci Olivier et aux joueurs et joueuses de nous faire vivre le stage ! C es 3 articles sont top ! Vive le groupe France !
Publié par Coach le 25-03-2016 00:18
Ca y est.. Nicolas a enfin reussi a participer a un entrainement avec Arles. Comme quoi avec un peu de bonne volonte...