Les chroniques d'Olivier - Jeudi 03 mars 2016
LE DEFI JEUNES
Un constat factuel : la participation des jeunes au Grand Tournoi régresse depuis quatre ans...
Les quatre dernières éditions du Grand Tournoi ont vu le nombre d’équipes jeunes engagées en décroissance par rapport à l’année précédente. En 2011 (le cru le plus riche ces dernières saisons), 205 formations participaient aux Championnats de France contre seulement 174 équipes en 2015 ! Un bilan comptable qui interpelle forcément sur la capacité de notre sport à se développer quand il séduit de moins en moins de jeunes...
Avec 15% d’engagements en moins en quatre ans, le bilan factuel est sans appel : le horse ball, qui avait connu une forte poussée en 2011 (avec 9% de plus d’engagés par rapport à l’année précédente), n’a pas su conserver ses jeunes ou renouveler son vivier. Si on considère 31 équipes de moins réparties sur les quatre catégories d’âge les plus denses (le championnat moustiques regroupant généralement moins d’équipes), c’est globalement comme si nous avions une poule de 8 équipes en moins dans chaque championnat...
Alors, comment expliquer un tel recul ? Sans avoir la prétention d’en avoir identifié toutes les causes racines, j’aimerais partager avec vous certains constats et réflexions issus de ma propre expérience de parent et d’une démarche plus globale basée sur la satisfaction des besoins de tout individu... J’ai déjà évoqué certaines de ces pistes dans des chroniques précédentes et ai aussi pris en compte vos retours pour ce billet.
Garder nos jeunes Horse-Balleurs en répondant à leurs besoins
Une première cause de la baisse des engagements jeunes au Grand Tournoi que j’avancerai, même si c’est une lapalissade, est que de nombreux jeunes abandonnent le horse ball chaque saison. J’ai des exemples personnels qui me viennent à l’esprit mais préférerais avoir une réflexion plus large avec vous en m’interrogeant sur les besoins à satisfaire chez les jeunes cavaliers et leurs parents pour les faire grandir durablement dans notre sport les jeunes cavaliers...
Pour cela, j’aimerais repartir des travaux très connus du sociologue Abraham Maslow qui a classifié les besoins de tout individu en une pyramide à cinq étages ; si nous pouvons passer, pour notre réflexion, sur les besoins physiologiques qui forment la base (comme boire, manger et dormir) car absolument nécessaires à l’accomplissement de tous les autres et aussi les plus répandus, regardons les 4 besoins suivants quand on monte dans la pyramide (plus on s’élève, plus le besoin est dur à assurer mais plus il satisfait et rend heureux l’individu) :
Besoin de sécurité (se sentir en sécurité, faire confiance) : pour les jeunes joueurs et pour leurs parents, ce besoin est capital et je connais certaines familles qui ont quitté le horse ball pour cela. Soit parce que certains enfants n’ont pas réussi à prendre confiance en eux (et c’est bien aussi le travail du coach en plus d’apprendre à jouer), soit parce que certains parents n’ont pas estimé que notre sport offrait les conditions de sécurité suffisantes. Je vais être franc avec vous : il m’arrive lors des journées de championnats jeunes d’avoir peur pour certains cavaliers qui ne maitrisent pas assez leurs montures ou de constater des fautes non sifflées qui mettent la sécurité en jeu... Christophe Desormeaux avait lui aussi exprimé, dans ses vœux formulés début 2016 sur la page Facebook de la HB little family, un constat similaire en souhaitant "ne plus avoir peur en voyant certaines équipes jouer...". Je sais que certains me diront que le horse ball est un sport de contact et d’engagement mais ne nous trompons pas de débat : posons nous vraiment la question de l’adéquation entre niveau d’équitation des cavaliers et niveau des poneys qu’on leur fait monter... Demandons-nous aussi (sans chercher à polémiquer) si l’arbitrage est assez strict et exemplaire chez nos jeunes : la formation des jeunes arbitres par des référents plus expérimentés ne pourrait-elle pas être améliorée ? Enfin, demandons nous s’il ne faudrait pas imposer la présence de médecins et/ou des secours sur tous les terrains pour augmenter la sécurité...
Besoin d’appartenance (être apprécié et estimé des autres, faire partie d’un groupe) : c’est l’une des grandes richesses de notre sport parmi toutes les disciplines équestres mais c’est aussi le plus grand challenge en sport collectif. Vivre ensemble, gagner ensemble et perdre ensemble. C’est tout le travail du club et des coaches mais aussi des parents qui ont forcément un rôle dans ce besoin. Il est forcément difficile de faire jouer ensemble dans un même groupe des jeunes cavaliers qui ont des talents et des aspirations différents mais aussi des équipes qui n’ont pas du tout le même niveau dans les championnats régionaux. Si le Grand Tournoi offre l’opportunité de confrontations entre formations d’un niveau voisin, ce n’est pas le cas dans les championnats réguliers où on voit des matches avec de gros écarts : ce n’est au final pas motivant, ni pour ceux qui dominent, ni pour ceux qui sont lourdement défaits. Si je réalise qu’il sera difficile de tendre vers des équipes homogènes tant que le vivier de cavaliers sera faible, je pense qu’il serait aussi utile de réfléchir à donner la chance aux meilleurs jeunes joueurs dans les régions de participer à des compétitions dans des sélections sous les couleurs de leurs provinces après le Grand Tournoi.
Besoin d’estime (avoir de la valeur, être reconnu) : si la piste ci-dessus de sélections régionales va dans ce sens, le besoin d’estime peut être aussi satisfait en cherchant à améliorer la communication sur le horse ball chez les jeunes via les moyens, réseaux qu’ils utilisent au quotidien. Clairement, mes chroniques ne sont pas adaptées à ce public mais notre sport est tellement "médiagénique" comme me le disait récemment Lou Daum (cavalière de Pro Elite Féminine à Auxerre / Vieuxchamps) que je suis convaincu qu’on pourrait créer une communication faite pour séduire les plus jeunes.
Besoin de s’accomplir (développer ses compétences, devenir toujours meilleurs) : l’idée serait de chercher à tirer vers le haut nos jeunes cavaliers, toujours plus haut même pourrait-on dire… Pour cela, je pense qu’il faut que les enfants et adolescents aient des modèles à suivre au plus haut niveau : si ceux qui jouent dans des clubs ayant des équipes dans les catégories reines ont cette chance, ce n’est pas le cas de la majorité... Nous devrions réfléchir à organiser dans chaque région (je reprends une idée suggérée par un lecteur sur une précédente chronique) des stages ouverts aux jeunes et assurés par nos grands entraîneurs et nos champions. Pourquoi ne pas créer aussi des événements lors du Grand Tournoi pour rapprocher les jeunes de nos internationaux qui y sont présents. A ce titre, le GTI (Grand Tournoi International) était un superbe vecteur de communication car les enfants pouvaient voir jouer les meilleures équipes Européennes et avoir l’impression de côtoyer nos Bleus durant le week-end. Je n’ai pas eu l’impression que le regroupement des U21 l’an dernier avait eu le même impact sur les enfants.
Faire venir de nouveaux cavaliers au horse ball
La seconde cause de régression des engagements est, pour moi, la difficulté à faire venir au horse ball de nouveaux clubs et de nouveaux cavaliers dans les poney-clubs le pratiquant déjà. Nous ne parvenons pas à combler les arrêts évoqués dans la première partie de cette chronique par l’arrivée de nouveaux jeunes joueurs...
C’est tout l’attractivité de notre sport qui est ici en question...
Pour faire venir de nouveaux clubs ou de nouveaux cavaliers au horse ball, il faudrait, pour reprendre les mots de Jean-Yves Gautier du CMA. Fournes sur la page Facebook de la HB little family, que beaucoup d’entre nous "prennent leur bâton de pèlerin" en :
. recherchant des responsables de poney-clubs ne pratiquant pas encore le horse ball mais sensibles à notre sport pour leur proposer de les initier.
. mettant le horse ball au cœur de reprises classiques dans les clubs pratiquant déjà notre sport (comme un autre exercice pédagogique...). Lou Daum nous a d’ailleurs récemment confié : "Un jour, en cours, on a fait une initiation au Horse-Ball et à la fin de l’heure, ma monitrice a dit à ma mère que je me débrouillais bien et que je pourrais m’inscrire pour les entrainements. C’est ce qui s’est passé et je n’ai jamais arrêté depuis."
Il faut aussi continuer à chercher à médiatiser le plus largement possible notre sport. Si la série "Les Seigneurs des Anneau" diffusée en 2014 sur Equidia s’adressait probablement plus aux adultes, l’édition 2015 de la série "Le cheval, c’est trop génial" visait de faire découvrir notre sport aux jeunes téléspectateurs de Gulli. L’ayant suivie très régulièrement, je doute malheureusement de l’impact qu’elle aura eu (et espère me tromper...) car elle n’aura pas su mettre en lumière ce qui fait la richesse et l’intérêt de notre sport...
Agir ensemble ?
Pour conclure cette chronique et en attendant d’échanger avec vous avec bienveillance, quand je regarde toutes les pistes de réflexion citées, je réalise que beaucoup reposeront sur la mobilisation supplémentaire d’acteurs déjà impliqués dans notre sport : les champions pour faire rêver les jeunes et faire progresser les meilleurs d’entre eux, les responsables et coaches dans des clubs existants pour former d’autres structures ou initier de nouveaux cavaliers, les arbitres expérimentés pour initier et faire monter en compétences les plus jeunes qui officient durant toute l’année devant nos jeunes et tous ceux qui ont le talent de communiquer sur notre sport.
Une mobilisation forcément basée sur le bénévolat et la passion communicatrice qui portent beaucoup d’entre nous mais une mobilisation qui aura, pour moi, aussi besoin du soutien structuré de toutes les structures officielles de notre sport pour se développer, se fédérer et durer...
Olivier Leschiera a découvert le horse ball grâce à ses deux filles qui le pratiquent à Montéclin (Ile de France). Grand amateur de sport en général mais non-cavalier, il s'est épris de cette discipline et a à coeur de partager sa passion, soit en commentant régulièrement des matches (il est l'un des speakers sur l'évènement "Jardy - Horse Ball"), soit en écrivant, notamment sur la page Facebook de la HB little family qu'il a créée en ce sens. |
Publié par Proprietaire le 09-03-2016 08:57
Meme si le proprietaire n'a pas de licence, la federation accepte les engagements mais disqualifie a posteriori et attention une mutation en cours (ex : achat d'equide) si les papiers ont ete envoyes mais que vous n'avez pas encore recu la carte de proprietaire, il me semble que c'est egalement disqualification.
Je gage que pour Lamotte nous aurons quelques equipes concernes.
Publié par Early le 08-03-2016 20:38
reponse pour Thierry : etant proprietaire d'un cheval mais non cavalier, j'ai du effectivement reprendre une licence cette annee (j'en avais prise une l'annee derniere pour pouvoir reenregistrer le cheval a la FFE) afin que le cheval puisse participer a des matchs de horse ball en 2016
Publié par Comique le 06-03-2016 20:30
Faut etre plus lucide que ca les gars!! La principale raison a 99% c'est le cout de la saison... Si on rajoute que c'est un sport quasi inconnu faut aller chercher plus loin!!
Publié par Thierry le 06-03-2016 15:31
Une question : Les competiteurs de CSO sont dorenavant disqualifies si le proprietaire de l'equide n'a pas de licence.
Je suppose qu'en Horse-Ball, il en est de meme ?
Publié par Olivier_HBLF le 05-03-2016 19:21
Je vous remercie de vos commentaires car ils ont apporte des elements complementaires a ce que j'avais evoque : c'est positif d'echanger et de s'enrichir de nos avis. L'idee du MOOC est positive et serait un bon support pour former les arbitres (mais aussi les cavaliers desireux de progresser et les parents eux aussi ouverts). Outre un partage de videos faites lors de matches, ne pourrait-on pas se mobiliser pour filmer des petites scenes pour montrer les regles et phases de jeu les illustrer sur une journee de travail ? Au prealable, il faudrait avoir ecrit le scenario du mooc. Pour info, il existe un super site (zaption.com) pour contribuer a la realisation de mooc : cela permet d'inclure un contenu pedagogique au milieu de videos.
Petit complement : j'ai eu d'autres messages prives via la page de la HB Little Family de personnes rappelant combien le cout d'une saison de HB peut etre lourd voire redhibitoire. C'est le premier etage de la pyramide de Maslow et il faudrai evidemment reflechir sur cette piste : pour une famille, le Grand Tournoi reste un evenement qui a un cout important... Et encore plus quand on a des fratries de jeunes joueurs (ce qui est quand meme souvent le cas...)
Publié par organimes le 05-03-2016 18:26
bonjour
pour toutes personne veuillent se loger sur le week end de Nimes nous vous informons que le campanile de Caissargues est plus facile d'acces et plus proche de la manifestations
cordialement les organisateurs
Publié par supporter le 05-03-2016 09:25
Pour tous ceux qui veulent en savoir plus :
cidj com moocs-une-nouvelle-facon-d-apprendre-en-ligne un-mooc-c-est-quoi
(les adresses ne sont pas autorisees dans les messages, j'ai du enlever les . et les /)
Ce forum prevu a Ponte de Lima montre en effet qu'il faut traiter d'emblee la question a l'international et que le sujet soit ouvert a tous les acteurs du HB est une bonne chose, merci pour cette info !
Publié par Loics le 05-03-2016 01:12
La FIHB a en effet lance un travail sur la formation et l'evaluation des arbitres. Dans cette optique, un forum sur la securite et l'arbitrage sera organise a Ponte De Lima. Il y aura plusieurs objectifs, notamment une presentation sur ce qui est en train de se faire, et l'ouverture d'un dialogue avec tous les acteurs du horseball pour recueillir des points de vue et des idees sur le travail qu'il y aurait a faire pour ameliorer la securite et l'arbitrage en horseball. La creations de MOOC est une idee tres interessante.
Publié par supporter le 04-03-2016 19:00
@QuentinGL : c'est une bonne idee en effet. Je ne suis pas une pro du montage video, mais, si vous n'etes pas de la partie non plus, vous trouverez plein de jeunes pour qui ce genre de montage technique pourrait constituer un stage interessant (un stage = 3 mois). Question financement, il me semble que ce doit etre une vraie responsabilite de la FFE. Peut-etre que le crowdfunding marcherait bien aussi, car vous pouvez impliquer aussi toutes les fedes nationales en demande de notions d'arbitrage. Du coup, ca ressemblerait davantage a une responsabilite de la FIHB ?
Publié par QuentinGL le 04-03-2016 16:28
@Supporter : ta remarque est totalement fondee. Dans le cadre de l'Andadhb, nous avions envisage un tel travail. Nous avions pense autant au format papier que video (les MOOCs balbutiaient a l'epoque). Malheureusement il s'agit d'un investissement considerable car trouver les videos ou photos qui illustrent clairement une situation n'est pas simple. Avant meme le probleme du financement, il faut donc trouver des personnes assez motivees mais surtout disponibles pour le faire. C'est ce qui a peche et fait que ceci n'existe pas encore.
Mais tout n'est pas perdu et peut-etre cela deviendra-t-il une realite dans un futur proche ! Une idee: mettre en place un espace ou les 'spectateurs' pourraient deposer des extraits de video qui leur semblent assez illustratifs pour faciliter le travail de la / des personne(s) qui construiraient ce MOOC ?
Publié par supporter le 04-03-2016 08:51
Une suggestion concernant Formation et Arbitrage.
Je suis enseignante. Lorsque j'ai besoin de contenu sur un theme nouveau, je consulte des Moocs, ces cours d'universite en ligne, qui integrent toute la dimension didactique puisqu'il s'agit de retransmettre a des apprenants. Nos arbitres confirmes ne pourraient-ils etre sollicites pour mettre au point un module de formation a l'arbitrage sur support numerique, commercialisable ou simplement mis a disposition de tous ceux qui veulent s'investir davantage dans ce role ? Les cas concrets seraient illustres grace a l'extraction d'images des nombreux matches qui sont maintenant filmes, avec par exemple : voila ce qu'il faut faire, voila ce qu'il ne faut pas faire et sera sanctionne par une penalite 1, 2 ou 3, cartons, etc. J'imagine bien, a cet egard, que de nombreuses equipes de PE ne voudront pas forcement servir de mauvais exemple : a elles de faire ce qu'il faut pour etre les premieres a jouer dans les regles et donc contribuer a la securite des chevaux et des cavaliers... Un tel module pourrait par ailleurs servir a l'international pour aider a former aussi les arbitres au Canada, aux USA, etc, ce qui permettrait, soit dit en passant, d'harmoniser les regles du HR francais avec celles de la FIHB, car je me souviens d'un arbitre francais du tournoi international de St Georges d'Orques qui a evoque cette difference pour expliquer l'une de ses decisions. Quant au financement d'un tel module, la FFE devrait etre la premiere a l'assurer, noblesse oblige !
Publié par supporter le 04-03-2016 06:51
Bonjour a tous, debat passionnant, merci Olivier, je trouve juste que vous passez trop vite sur le 1er etage de la pyramide, celui de la satisfaction des besoins fondamentaux, car il touche a l'evolution de la famille dans un contexte economique qui s'est bien degrade depuis quelques annees, alors que nous avions pris l'habitude de constater que l'equitation s'etait considerablement democratisee. Comme il a ete mentionne, le cout d'une saison de HB reste important, les entrainements de HB sont en sus par rapport aux reprises d'equitation traditionnelle et pour le club, une sortie en CSO est plus rentable qu'une sortie en HB. Enfin...pour autant que les effectifs de licencies n'aient pas fondu au club...Seul le 'label' HB du club acquis de longue date permet de maintenir la tradition HB et apparemment, c'est ce qu'il est difficile de perenniser chez tous ces clubs qu'on voit motives une annee, puis 2 puis 3, puis disparaissent. Il me semble que l'ossature reste forte en France, peut-etre que le reste est plus conjoncturel que structurel, et le fait de nous interroger sur ce qui peut etre ameliore et developpe est d'autant plus legitime en ces periodes passablement destabilisees au plan economique.
Publié par Federation le 04-03-2016 06:35
Puisque tant de gens se plaignent de la FFE, serions nous prets a batir une federation bien a nous comme l'a fait le polo ?
Publié par Thierry le 04-03-2016 00:11
La securite sur le terrain, le risque zero n'existe pas, on a des clubs 'voyous, tricheurs, ...', lorsque l'on a l'habitude on les reperes tout de suite et ils sont connus... Si tout le monde fait son travail correctement et objectivement, il n'y aurait pas tant de soucis que ca...
Une derniere chose qui ne concerne pas directement Lamotte mais JARDY
Aujourd'hui, l'organisation des examens du Bac a ete modifiee, ce qui conduit l'etudiant qui joue en amateur a faire une saison sans pouvoir disputer la finale a Jardy. Maintenant, les joueurs qui suivent la filiere general abandonne et on ne les revoit plus ni dans les clubs ni sur les terrains. Avant c'etait ces jeunes qui poussaient freres, cousins, parents, ... vers le Horse-Ball
Mais ne changeons rien, tout va bien :)
Publié par Thierry le 03-03-2016 23:58
Suite :
- Le Horse-Ball dans nos regions, mais oui il faut former c'est evident. Mais soyons souple sur les formations, faisons plus sur le regles, le reglement, l'arbitrage que sur les conditions d'acces aux stages... Mais surtout les premiers a former et a motiver ce sont nos president de regions et de departement, qui en ont rien a faire du Horse-Ball. Pour eux nous sommes plus une epines lorsque l'on arrive a se faire entendre qu'autre chose.
Il est evident que toutes les regions ne sont pas a la meme enseigne, mais attention un president de region qui veut enterrer dans sa region peut faire beaucoup de mal meme a une grosse region. La machine est plus facile a casser qu'a remonter.
Ne pourrait-t-on pas faire un point de ce que fait chaque region pour le Horse-Ball, former nos presidents et inciter ceux qui ne font rien a en faire plus...
Publié par Thierry le 03-03-2016 23:34
Suite :
Le grand tournoi, super manifestation, ou l'on se retrouve chaque annee entre passionnes.
- Je pense que dans ce domaine, on a atteint la limite de l'exercice, nos GO on l'air chaque annee de vouloir amener plus de monde, il faut certainement rentabiliser l'exercice. Mais pour le spectateur cela devient fatiguant et ininteressant (lorsqu'il arrive a assister et a soutenir son club c'est deja bien) et le coach ! il est mauvais voyons 6 equipes a coacher qui jouent en meme temps et aux antipode des terrains, il n'arrive pas a se couper en 6. Les enfants perdent, pas ou mal coacher par un remplacant de fortune, les parents s'enervent et les enfants arretent.
Concernant les categories nous avons des clubs qui viennent avec des cavaleries Horse-Ball et d'autres qui viennent avec des cavaleries Club. Je pense qu'il faudrait deux championnats un pour les Clubs et un pour les equipes de Horse-ball. Il faudrait peut-etre diminuer le nombre des equipes en organisant un tournoi par grande region et en proposant aux meilleurs de venir se rencontrer a Lamotte. Cela permettrait aux moins passionnees et/ou a ceux qui n'ont pas les moyens de suivre de limiter l'engagement financier d'une saison. Mais je ne suis pas sure que federalement parlant ce langage soit correct.
Publié par Thierry le 03-03-2016 23:08
Bonjour,
Je me permet de reagir a cet article et aux remarques.
L'article est bien fait et il pose les bases d'un debat sur le sujet.
- Le reglement, on ne peut pas s'empecher de le faire evoluer en cours d'annee sous des pretextes divers, ne pourrais-t-on pas le faire evoluer a Lamotte pour la saison d'apres, les retouches peuvent bien attendre un an. A ce jeu, chaque annee, on laisse des jeunes sur le bas cote.
La suppression de la cravache, pour les moustiques et les poussins n'a conduit qu'a favoriser les clubs pro horse-ball et defavoriser les autres clubs, resultats on n'amene plus nos petits avec nos shetland de club et dans un club on n'achete pas des formule 1 pour faire peur aux debutants.
- Pour ce qui est des categories , nous avons un site de la FFE qui regroupe les resultats de l'annee de facon precise, en tenant compte de ces resultats plus ceux de l'equipe l'annee derniere. Cela pourrait fonctionner si les grands groupes de chaque region ne venait pas pleurer pour que leurs equipes soit en N9x afin d'assurer une medaille pour le club (Allons l'image du club..., c'est beaucoup d'annee de vecu)
Publié par Olivier_HBLF le 03-03-2016 15:26
@ Nadege : vous soulevez une bonne question sur le cout d'une saison. C'est forcement un element majeur que nous connaissons tous. Je n'en ai pas parle assez, faute probablement de propositions ou de pistes a creuser. Je pourrais evoquer du sponsoring meme pour les clubs de jeunes (les clubs jeunes de foot ou de basket vers chez moi ont bien des sponsors locaux comme des artisans et des commercants du quartier). L'histoire de Chambery aura forcement frappe tout le monde et montre les difficultes a faire durer meme les meilleures formations sans soutien local et national...
Pour les matches inter-regions, c'est une bonne demarche qui tire vers le haut ceux qui y participent mais elle a aussi un cout supplementaire. Elle est souvent possible pour les clubs ayant des jeunes et des formations de haut niveau sur un we de Pro : pour les clubs n'ayant que des jeunes, c'est beaucoup plus dur mais je pense qu'il faudrait bouger les lignes et les choses pour donner cette opportunite a nos jeunes.
Publié par Olivier_HBLF le 03-03-2016 15:18
@ Kind : en phase avec les constats (pour les U21, je suis d'accord, ce n'est pas leur role d'etre des 'icones' a leur age) ! On a forcement connu (ou on connait tous) des parents qui poussent pour que leurs enfants aient des fusees sous les fesses qu'ils ne controleront pas du tout. Et cela devient dangereux pour tout le monde... Je pense aussi que certains clubs cautionnent cela (ou au moins manquent de fermete face aux demandes). Perso, je prefere un club qui me dit 'pas la peine que ta fille ait une fusee sous les fesses, qu'elle progresse deja dans son equitation et prenne le temps'. Je sais que ce n'est pas facile a entendre car on veut forcement le meilleur pour nos enfants et qu'on peut parfois se tromper dans de tels cas. Pour ma part, j'ai aussi appris a relativiser vis-a-vis de mes enfants en voyant plus de matches a des niveaux plus eleves. Et en ayant la chance de discuter avec des personnes plus experimentees... Tout cela pour dire qu'il faudrait aussi former les parents bien souvent !
Publié par Olivier_HBLF le 03-03-2016 15:00
Bonjour a toutes et tous,
Toutes vos remarques sont forcement justes et pleins de sens car basees sur vos experiences personnelles. J'ai l'impression d'en avoir vecu certaines aussi, c'est dire...
Pour la formation des coaches, je pense qu'il faut aider les coaches inexperimentes a monter en competences (ne nous voilons pas la face cependant, c'est comme en entreprise, on peut former pendant des heures, cela ne fonctionne que s'ils sont motives et interesses). A noter aussi qu'etre joueur de HB n'est pas forcement pour moi une condition necessaire et suffisante pour etre un bon coach. Alors comment assurer ces montees en competences quand on n'a pas de tuteur ou de mentor a portee de main ? Par des stages avec des coaches plus experimentes ? Par analogie, j'ai suivi en 2015 un stage de perfectionnement de coach en voltige organise en IDF par Marina Joosten Dupont et Nicolas Andreani (le binome de Meaux a ete champion du monde, Nicolas en voltigeur, Marina a la longe) : des entraineurs etaient venus pour une journee d'apprentissage et avaient tous les niveaux. Ce fut une journee riche et d'autres seances ont ete engagees. Demarche possible apres plusieurs annees de disette car le CREIF l'a soutenue et car des personnes expertes comme Marina et Nicolas ont libere du temps...
Publié par Kind le 03-03-2016 11:38
re suite... quant a la mediatisation du horse ball, et compte tenu de la part d'audience des chaines citees, il ne se passera rien de plus qu'aujourd'hui. La seule solution est de reussir a interesser les grands chaines mais plusieurs problemes se posent dont un majeur: un match de horse ball dure 20 minutes, ce n'est pas un format adapte aux televisions. Il faudrait donc s'adapter aux contraintes du media: des matchs plus longs, donc plusieurs chevaux, et nous en revenons au nerf de la guerre, l'argent. Les plus riches reussiront a s'adapter dans un premier temps, les sponsors viendront ensuite et cela permettra de faire emerger les plus talentueux et pas forcement les plus argentes. Et les clubs verront le nombre de licencies augmenter. Le cercle vertueux...
Publié par Kind le 03-03-2016 11:32
re suite... l'engouement des plus jeunes pour l'equipe des moins de 21 l'annee derniere etait assez etonnant: la seance de dedicace, qui a duree, est a mon sens un indicateur. Mais je ne pense pas qu'il faille compter sur les moins de 21 pour redonner du dynamisme a un sport. Qui connait les joueurs des equipes de France jeunes (moins de 20, moins de 16) de football et de rugby ? Meme eux ont un niveau de mediatisation assez confidentiel. C'est un parcours qui permet d'acceder a l'equipe de France des grands. Sa vocation est de former et de suivre les talents de demain, ne leur donnons pas une mission qui ne les concerne pas. Organisons un road show de l'equipe de France des grands pour les clubs qui le demandent... mais qui paie ?
Publié par Kind le 03-03-2016 11:18
suite... la difference de niveau est effectivement complique a gerer, a mon sens surtout pour les parents. Le comportement de certains ressemble aux jeux du cirque le la Rome Antique. On apprend de ces defaites, c'est la loi du sport, meme quand on prend une fessee (France Nouvelle-Zelande a la derniere coupe du monde de rugby. En tout cas, pour s'ameliorer, il y a des stages organises par des clubs serieux
Publié par Nadege le 03-03-2016 10:56
Et oui on deplore le GTI et oui les moins de 21 a l'honneur c pas mal aussi mais en plus pas a la place car ces moins de 21 son plus pret de nos jeunes
Oui aussi au pb de difference de niveau et oui aux equipes regionales mais aussi pour les joueurs tous niveaux a quand des rencontre inter regions repartis Nord sud est ouest un genre de grand tournois intermediaire
Bon la je reve un peu ! mais quand on voit la difficulte a organiser les journee ! mais bon a lamotte les poules sont devenues aleatoires et a part en elite certaines equipes sont dans des categories qui ne sont pas les leurs mais j'en veux pas aux organisateurs car les poule c le casse tete tous les ans et ils font au mieux mais des rencontre inter grandes regions permettraient d'avoir une meilleur idee du niveau reel de chauqe equipe le classement region etant peu representatif!
ma fille a participe sur une journee pro a des rencontres avec d'autre equipes d'autre departement venus avec leur equipes pro c 'etait super de jouer contre d'autres car en region on rencontre toujours les memes d'une annee sur l'autre et ca manque un peu de surprise
la plus ^part du temps on peut donner le classement region en debut de saison rien qu'avec la compo des equipes les joueurs se connaissent depuis poussin comme adversaires
Je serais prete a investir dans des rencontres intermediaires en esperent que ca ne tuerais pas le grand tournois . Le probleme aussi des qualifs se posent meme si oui pour la securite des epreuves il faut un mini de rencontres jouees
Publié par Nadege le 03-03-2016 10:38
perso quand on cherche a motiver d'autres camarades de ma fille qui pratiquent l'equitation et qui decouvrent le horse ball soit en jeu en reprise soit en venant voir les rencontres c le cout d'un saison qui les arretent souvent et je n'ai pas d'idee pour pallier a cela car pour ma part c le casse tete tous les ans pour boucler la saison de ce sport qui apporte tant a ma fille que je fais tout pour que ca continue! Mais egalement un manque d'aide aux villes souvent bailleurs des centres equestre qui parfois tuent un departement en horse ball sans remors! Ma fille jouait a Chambery la ville n'a pas re attribue le club a la monotrice et gerente le horse ball c eteint en Savoie ! Nous avons eu la chance et le courage de jouer ailleurs non sans peine route demenagement mais le reste des joueurs ont du arrreter!Le horse ball c eteint malgre une equipe a haut niveau en femeinines! elles se battent comme elles peuvent mais c dur elles sont seules a present! la ffe devrait pouvoir soutenir et eviter ce genre de problemes nous on c battus mais ca pas abouti!
Publié par Kind le 03-03-2016 10:22
Ma pierre a l'edifice, critique et bienveillance... La securite est surement un facteur determinant, le probleme du niveau d'equitation reste pose, faudra-t-il un jour imposer un certain niveau ? il existe des clubs ou la vitesse du poney, n'est pas un critere determinant: on y privilegie la circulation de balle, les schemas de jeu, la tactique, mais la victoire a Lamotte reste un objectif qui est bien souvent encourage par les parents, plus que par les enfants. On les met donc sur des fusees.
Publié par Interessant le 03-03-2016 10:14
@isis
Je rejoins l'avis d'isis un grand probleme est lors de la formation : en passant leurs monitorats, les moniteurs ont le choix de faire une formation sur le horseball et encore il me semble que ce n'est meme pas disponible dans toutes les regions. Cette formation devrait devenir obligatoire. Mais pour ca il faudrait que la FFE s'interesse un peu plus a notre sport.
Publié par isis le 03-03-2016 08:38
Je suis ex parent de cavaliere de Hb. Je pense qu'il y a un probleme au niveau de la formation des entraineurs. Des moniteurs ( trices ) ayant a peine leur diplome, se retrouve a gerer une equipe de horse ball sans en avoir entendu parler avant. Donc ils doivent rapidement apprendre les regles du horse-ball et leur subtilite ( savoir utiliser a bon escient un temps mort ou les changements par exemple et bien d'autres), gerer un groupe plus ou moins important d'enfants qui doivent apprendre la vie en groupe et comme dit Olivier, jouer, gagner et perdre ensemble. Ils doivent savoir construire des entrainements et ce n'est pas inne. Et les moyens ne sont pas forcement donnes dans certains clubs, ou des equipes se retrouvent en elite avec peu d heures d entrainement par semaine.